Source : The calcium and vitamin D controversy
Les régions du monde où les niveaux de vitamine D sont faibles pendant des mois de l’année et les prises de calcium sont élevées ont une forte prévalence d’ostéoporose et de maladies cardiovasculaires. Cela suggère un message de santé publique visant à éviter les suppléments de calcium et à augmenter la consommation de vitamine D. Aucun message ne peut être plus souhaité puisque la vitamine D peut être administrée en bolus alors que le calcium doit être pris quotidiennement et peut être mal toléré. Cette approche ne repose sur aucune preuve d’études d’intervention. Les essais contrôlés randomisés (ECR) suggèrent que la vitamine D administrée avec du calcium provoque une faible réduction du risque de fracture et des décès. Cela n’a pas été démontré pour D donné seul. La sécurité cardiovasculaire des suppléments de calcium et de vitamine D (CaD) est difficile à déterminer en raison de faiblesses dans les conceptions et les jugements de RCT qui ne peuvent être résolus par la sous-analyse. De plus, aucun nouveau ECR important n’est en cours pour fournir de meilleures preuves. Il ne reste pas clair que le calcium provenant de sources alimentaires présente des avantages pour la santé par rapport aux suppléments. Les bénéfices peuvent être confinés à des patients souffrant d’une mauvaise prise nutritionnelle et les petits effets aux niveaux sociétaux peuvent découler d’effets importants chez un petit nombre de patients. Cela a été impossible à confirmer compte tenu de l’information limitée sur la vitamine D initiale et le statut du calcium lors de l’entrée dans les essais. Les futures études d’intervention devraient soigneusement prendre en compte les caractéristiques initiales car elles peuvent déterminer la force de la réponse et permettre une utilisation plus efficace des stratégies de randomisation permettant le démontage ou les sous-analyses ultérieurs tout en maintenant l’équilibrage. Bien que les grands ECR cliniques évaluent actuellement les effets de doses plus élevées de vitamine D (équivalent à 50-83 μg / j), il n’y a pas d’effort de recherche actuel concernant la controverse sur le calcium. En l’absence de telles études, il n’est pas possible de fournir aux cliniciens des recommandations fondées sur des données probantes concernant la meilleure utilisation de la supplémentation en CaD.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5394528/pdf/10.1177_1759720X16685547.pdf