C’est un nouveau défi auquel, dans le monde occidental, les systèmes de santé sont confrontés, celui de répondre aux besoins spécifiques de ces patients, toujours plus nombreux, qui ont pu survivre à un cancer, qu’on parle pour eux de rémission de longue durée ou de guérison.
Au moment où s’ouvre le principal congrès mondial d’oncologie, le congrès de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology), à Chicago (Etats-Unis), un article est mis en ligne estimant à 15.5 millions le nombre d’Américains en vie au 1er janvier 2016 plus d’un an après la fin d’un traitement pour cancer. C’est environ 5% de la population américaine. Parmi ces patients, 56% ont eu un cancer diagnostiqué moins de 10 ans auparavant, et 47% ont 70 ans ou plus. Et selon les épidémiologistes, ces “survivants du cancer” seront, rien qu’aux Etats-Unis, plus de 20 millions à l’horizon 2026.
Parmi ces “survivants”, le premier contingent est composé de femmes ayant survécu à un cancer du sein (3.560.570), immédiatement suivi du contingent d’hommes ayant survécu à un cancer de la prostate (3.306.760) ; viennent ensuite les survivants d’un cancer colorectal (724.690 hommes + 727.350 femmes), les survivantes d’un cancer de l’utérus (757.190), les survivants d’un mélanome (614.460).
La société doit s’adapter pour répondre aux attentes de cette population, qu’il s’agisse d’adaptations purement sociales, comme l’aide au retour à l’emploi ou l’accès aux assurances, ou d’adaptation du système de santé afin qu’il soit en capacité de répondre à la demande de ces patients qui demandent une surveillance et une attention, notamment psychologique, particulières. Or aux Etats-Unis, les experts notent que cette demande est aujourd’hui loin d’être satisfaite en raison d’une trop grande fragmentation du système de santé, aussi bien interdisciplinaire qu’interprofessionnelle, des constats qui pourraient tout aussi bien être faits de ce côté de l’Atlantique.
Sources :Kimberly D. Miller et coll. Cancer treatment and survivorship statistics, 2016. CA Cancer J Clin 2016
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.3322/caac.21349/abstract
Le surpoids serait impliqué dans 8 nouveaux cancers
Un rapport de l’International Agency for research on cancer (Iarc) conclut que le surpoids augmenterait le risque de cancer de l’estomac, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, des ovaires et de la thyroïde, ainsi que celui de méningiome et de myélome multiple.
Sources :Source : New England Journal of Medicine, 25 aout 2016. International Agency for research on cancer (Iarc), 25 aout 2016. Avec AFP
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La consommation quotidienne de vin blanc augmente le risque de mélanome
Sources : Andrew Rivera, Hongmei Nan, Tricia Li, Abrar Qureshi et Eunyoung Cho. Alcohol Intake and Risk of Incident Melanoma: A Pooled Analysis of Three Prospective Studies in the United States. Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention. DOI: 10.1158/1055-9965.EPI-16-0303 Published December 2016 http://cebp.aacrjournals.org/content/25/12/1550
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L’excès de sucre accélère la croissance d’un cancer du sein et favorise son potentiel métastatique | egora.fr
Ces chercheurs ont travaillé sur un modèle animal, en l’occurrence des souris. En comparant deux groupes, l’un soumis à un régime alimentaire enrichi en sucre dans les mêmes proportions que dans une alimentation de type occidental, l’autre soumis à un régime appauvri en sucre, l’équipe dirigée par le Pr Peiying Yang a constaté que dans le groupe de souris bénéficiant d’un apport élevé de sucres, les tumeurs mammaires malignes connaissaient un développement plus rapide avec un potentiel métastatique plus imp
Cancer du sein : la désescalade thérapeutique en débat
Dans les centres de lutte contre le cancer, plus de la moitié des segmentectomies seraient ambulatoires, selon le Pr Coutant. « Les freins proviennent principalement des professionnels de santé, pas des patientes, qui préfèrent pratiquement toujours rentrer chez elles le soir même », constate-t-il, en s’appuyant sur les résultats d’une enquête anonyme mise en place dans son service : 97 % des patientes se déclaraient satisfaites ou très satisfaites de leur prise en charge et conseilleraient à une parente la c
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Cancer du sein triple négatif : la voie de la prolactine | egora.fr
Environ 15% de tous les cancers du sein ont un statut triple négatif, c’est-à-dire que la tumeur est négative pour les récepteurs aux estrogènes, pour les récepteurs à la progestérone et pour les récepteurs HER. Si bien que ces cancers sont plus difficiles à traiter. Mais d’après des travaux mis en avant par un communiqué du Centre universitaire de santé McGill, la prolactine serait un moyen de combattre plus efficacement certains de ces cancers triple-négatifs.
L’équipe menée par le Dr Suhad Ali a travaillé sur une population de 580 femmes atteintes d’un cancer du sein triple négatif. En analysant l’ensemble des données disponibles, cette équipe a pu montrer que la survie de ces femmes était d’autant plus longue que ces tumeurs exprimaient amplement des récepteurs à la prolactine et que chez ces femmes, un traitement par prolactine permettaient de réduire la vitesse de multiplication des cellules cancéreuses et leur aptitude à essaimer à distance.
Pour cette équipe, la recherche de ces récepteurs à la prolactine au sein de la population triple-négatif permettrait d’identifier les femmes susceptibles non seulement de bénéficier d’un traitement à base de prolactine mais également d’éviter certains traitements particulièrement lourds à supporter et dont l’efficacité est toute relative dans ces cancers particulièrement résistants.
La façon dont la prolactine exerce cet effet protecteur reste méconnue mais ce résultat confirme celui d’études antérieures ayant mis en lumière un effet protecteur vis-à-vis du risque de cancer du sein, l’allaitement étant une illustration de cet effet protecteur de la prolactine.
Vanessa M. López-Ozuna et coll. Prolactin pro-differentiation Pathway in triple negative breast cancer: Impact on prognosis and potential therapy Scientific Reports, doi:10.1038/srep30934,
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L’excès de sucre accélère la croissance d’un cancer du sein et favorise son potentiel métastatique | egora.fr
Selon des chercheurs de l’université du Texas (MD Anderson Cancer Center), l’excès de sucre qui est l’une des caractéristiques de l’alimentation actuelle de type occidental favoriserait la croissance d’un cancer du sein tout en augmentant son potentiel métastatique.
Ces chercheurs ont travaillé sur un modèle animal, en l’occurrence des souris. En comparant deux groupes, l’un soumis à un régime alimentaire enrichi en sucre dans les mêmes proportions que dans une alimentation de type occidental, l’autre soumis à un régime appauvri en sucre, l’équipe dirigée par le Pr Peiying Yang a constaté que dans le groupe de souris bénéficiant d’un apport élevé de sucres, les tumeurs mammaires malignes connaissaient un développement plus rapide avec un potentiel métastatique plus important, notamment pulmonaire, confirmant ainsi les résultats d’études antérieures. Mais cette équipe texane est allée plus loin en cherchant une explication à ce phénomène. Ils ont ainsi pu montrer que celui-ci passait par une expression accrue de la voie de signalisation enzymatique 12-LOX (arachidonate 12-lipoxygénase) se traduisant par des taux élevés d’acide 12-hydroxyeicosatétraénoïque (12-HETE) dans les cellules tumorales. Autre constat intéressant fait par cette équipe : c’est surtout le fructose, apporté en grandes quantités dans le sirop de maïs, très utilisé par l’industrie agro-alimentaire, qui serait le principal responsable de ce phénomène. On rappellera à cette occasion que de récentes études ont également désigné le fructose apporté en trop grandes quantités via le sirop de maïs comme principal responsable de l’épidémie actuelle de diabète de type 2 dans le monde occidental.
Cette étude vient ainsi étayer encore davantage le lien établi entre alimentation et certains cancers, dont le cancer du sein.
Sources :Yan Jiang et coll. A Sucrose-Enriched Diet Promotes Tumorigenesis in Mammary Gland in Part through the 12-Lipoxygenase Pathway. Cancer Res 2016; 76 : 24-29
http://cancerres.aacrjournals.org/content/76/1/24.abstract
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2016-01/uotm-siw123115.php
Dépistage du cancer du sein : 1/3 de surdiagnostics, selon une étude danoise
Cancer du sein : une étude américaine pointe les défaillances du conseil génétique | egora.fr
Les gènes BRCA1 et BRCA2 jouent un rôle important dans la prévention naturelle des cancers en programmant la production de protéines suppressives de tumeurs, autrement dit de protéines intervenant pour réparer des erreurs au niveau de l’ADN. Des mutations de ces gènes ont pour conséquence de mettre en défaut ce système de réparation de l’ADN et donc de favoriser le développement de certains cancers, notamment du sein et des ovaires, mais aussi de la prostate, du pancréas…
Source : Cancer du sein : une étude américaine pointe les défaillances du conseil génétique | egora.fr
Notre « Guide parcours de santé des personnes malades chroniques » est paru ! | [Im]Patients Chroniques & Associés
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[IM]PATIENTS, CHRONIQUES ET ASSOCIES PUBLIE LE 1ER « GUIDE PARCOURS DE SANTE DES PERSONNES MALADES CHRONIQUES »Face au constat selon lequel les personnes malades chroniques sont peu informées des droits qui sont les leurs, [im]Patients, Chroniques & Associés lance le « Guide parcours de santé des personnes malades chroniques ». Réalisé par et pour eux, il répond à une nécessité : informer les patients sur leur parcours de santé et les impliquer davantage.