Cancer du sein – Cancer du sein : de la vitamine D en complément des traitements?

Le déficit en vitamine D est associé à différentes pathologies, notamment les cancers. La vitamine D peut-elle aider à lutter contre un cancer du sein ? Selon plusieurs études récentes, c’est le cas.

La vitamine D peut être apportée par l’alimentation (poissons gras, huile de foie de morue ou lait enrichi) ou par des compléments alimentaires. Mais la principale source reste le soleil car l’organisme en synthétise grâce aux rayons UVB. Une fois ingérée ou fabriquée par l’organisme, la vitamine D est convertie en une forme active, le calcitriol. Celui-ci se lie au récepteur de la vitamine présent dans les cellules, il entre dans le noyau et contrôle l’expression de nombreux gènes, dont ceux impliqués dans la santé osseuse. La synthèse de vitamine D à partir des UVB n’est efficace qu’entre avril et octobre dans l’hémisphère nord. L’alimentation ne suffit pas à compenser les déficits en hiver, qui sont très courants dans les pays européens.

Lire : Combien de vitamine D prendre en hiver ?

 

La vitamine D améliore la survie des femmes qui ont un cancer du sein

Des chercheurs de l’université de San Diego (La Jolla) ont voulu savoir si de hauts niveaux de vitamine D dans le sang étaient associés à une meilleure survie des patientes ayant un cancer du sein. L’un des auteurs de ces travaux est Cédric Garland, qui, avec son frère, est un des premiers à avoir analysé le lien entre vitamine D et cancer.

Lire : Les frères Garland, pionniers du cancer et de la vitamine D

Les auteurs ont donc recherché des articles sur le lien entre mortalité par cancer du sein et vitamine D dans les bases de données internationales ; ils en ont trouvé 5 qui regroupaient plus de 4.440 femmes avec un cancer du sein. Résultats : il y avait une forte relation entre la concentration de vitamine D dans le sang et la survie des femmes. Les patientes avec de hauts niveaux sanguins de vitamine D (au moins 30 ng/mL) étaient deux fois plus susceptibles de survivre de la maladie que celles qui avaient de bas niveaux (17 ng/mL). C’est pourquoi les auteurs préconisent que la vitamine D complète les traitements contre le cancer du sein.

Comment s’explique le rôle de la vitamine D ? Au niveau moléculaire, les métabolites de la vitamine D activeraient une protéine qui bloque la division des cellules agressives du cancer du sein, ce qui limiterait la croissance de la tumeur.

Cancer du sein – La pêche

Un mélange de composés phénoliques extraits de pêches inhibe les métastases du cancer du sein chez la souris Rafraîchissante en été peu calorique la pêche aurait aussi des propriétés anticancéreuses

d’après des expériences réalisées au centre de recherche A&M AgriLife (Texas), des extraits de pêche inhibent les métastases du cancer du sein chez des souris.

Cette étude paraît dans Journal of Nutritional Biochemistry.

 Différentes molécules végétales ont montré leur efficacité pour tuer des cellules cancéreuses du sein.

Lire : Un super-cocktail de 6 molécules végétales détruit des cellules cancéreuses du sein

Dans cet article, les chercheurs ont étudié les effets de polyphénols de la pêche jaune Prunus persica, de la variété Rich Lady, sur la croissance tumorale et les métastases de cellules de cancer du sein. Pour cela, ils ont greffé sous la peau de souris des cellules de cancer du sein particulièrement agressives : les MDA-MB-435. Ils ont étudié l’expression d’un gène marqueur dans les poumons pour suivre les métastases.

Les chercheurs ont ainsi montré que la croissance tumorale et les métastases du poumon étaient inhibées par les polyphénols de la pêche avec des doses de 0,8 à 1,6 mg par jour. Pour un femme adulte de 60 kg, ceci correspondrait à une dose de 370,6 mg/jour, ce qui serait fourni par 2 à 3 pêches par jour.

Du point de vue moléculaire, l’effet inhibiteur des polyphénols de la pêche serait dû à l’inhibition de l’expression des gènes des métalloprotéases (MMP), des enzymes induites dans un contexte tumoral. La modulation de l’expression des gènes MMP-2, MMP-3 et MMP-13 serait une cible de l’activité anti-métastatique des polyphénols de la pêche.

Pour Luis Cisneros-Zevallos, auteur de cette étude, « En général, la pêche a des composés chimiques qui sont responsables de la mort des cellules cancéreuses sans affecter les cellules normales, comme nous l’avons montré précédemment, et maintenant nous voyons que ce mélange de composés peut inhiber les métastases. Nous sommes enthousiastes à l’idée que peut-être en consommant seulement 2 à 3 pêches par jour nous pouvons obtenir des effets similaires chez les humains. » La prochaine étape sera donc de confirmer ces résultats grâce à des essais cliniques.

Lire : Les atouts santé de la pêche

Source

Giuliana Noratto, Weston Porter, David Byrne, Luis Cisneros-Zevallos. Polyphenolics from peach (Prunus persica var. Rich Lady) inhibit tumor growth and metastasis of MDA-MB-435 breast cancer cells in vivo. The Journal of nutritional biochemistry.

Cancer du sein – Cancer du sein : la vitamine D améliorerait la survie

La vitamine D permettrait de prévenir de nombreuses maladies chroniques, comme des cancers ; d’après une méta-analyse parue dans Anticancer Research, elle donnerait aussi de meilleures chances de survie aux femmes atteintes par un cancer du sein.La vitamine D est produite naturellement par l’organisme lorsqu’il est exposé à la lumière du soleil, et plus précisément aux UVB. Les sources alimentaires de vitamine D sont peu nombreuses : il s’agit des poissons gras, des huiles de foie de poisson ou du lait enrichi. La vitamine D existe aussi sous forme de compléments alimentaires.Lire notre dossier sur la vitamine D. Dans ce nouvel article, des chercheurs de l’université de San Diego (La Jolla) ont voulu savoir si de hauts niveaux de vitamine D dans le sang étaient associés à une meilleure survie des patientes ayant un cancer du sein.

L’un des auteurs de ces travaux est Cédric Garland, qui, avec son frère, est un des premiers à avoir analysé le lien entre vitamine D et cancer.

Lire : Les frères Garland, pionniers du cancer et de la vitamine D

Les auteurs ont donc recherché des articles sur le lien entre mortalité par cancer du sein et vitamine D dans les bases de données internationales ; ils en ont trouvé 5 qui représentaient plus de 4 440 femmes avec un cancer du sein.

Les niveaux sanguins de vitamine D ont été relevés.

Résultats : il y avait une forte relation entre la concentration de vitamine D dans le sang et la survie des femmes.

Les patientes avec de hauts niveaux sanguins de vitamine D (au moins 30 ng/mL) étaient deux fois plus susceptibles de survivre de la maladie que celles qui avaient de bas niveaux (17 ng/mL).

C’est pourquoi les auteurs préconisent que la vitamine D complète les traitements contre le cancer du sein.

D’après Cédric Garland, « il n’y a pas de raison convaincante d’attendre de nouvelles études pour incorporer des compléments de vitamine D dans les traitements standard puisqu’il a déjà été établi que le taux de vitamine D optimal était supérieur à 30 ng/mL ».

Pour ces chercheurs, le taux de vitamine D des patientes ayant un cancer du sein devrait être régulièrement évalué et relevé si nécessaire grâce à des compléments alimentaires, afin de se situer dans la fourchette de 30 à 80 ng/mL.

Le niveau recommandé de vitamine D étant par ailleurs toujours sujet à débat.Lire l’interview de Reinhold Vieth sur les niveaux de vitamine D recommandés

Comment s’explique le rôle de la vitamine D ?

Liste des médecines non conventionnelles

A[modifier | modifier le code]

  • Acupuncture : d’origine chinoise, application de très fines aiguilles en certains points du corps, sur le parcours de « méridiens » d’énergie.
    • Moxibustion : technique de stimulation par la chaleur des points d’acupuncture
  • Aérobic : gymnastique qui modèle le corps et oxygène les tissus par des mouvements rapides effectués en musique
  • Alexander (technique) : méthode qui consiste à reconnaître et à modifier les réactions psychologiques et kinesthésique
  • Alicament : aliments utilisés pour leurs propriétés thérapeutiques
  • Alimentation dissociée : régime alimentaire consistant à ne pas mélanger tous les aliments entre eux.
  • Amaroli ou urinothérapie : Consiste à boire sous certaines conditions une partie de son urine pour stimuler les défenses de l’organisme
  • Analyse bioénergétique : psychothérapie basée sur le lien entre typologie caractérielle et manifestations corporelles
  • Anma (massage) (voir Massage)
  • Médecine anthroposophique : fondée sur l’anthroposophie
  • Apithérapie : utilisation des produits des abeilles en vue d’améliorer et de maintenir la santé
  • Argilothérapie : utilisation des argiles vertes (montmorillonite, illite), blanche (kaolin)…, en usage interne ou externe, à des fins thérapeutiques (voir aussi terre-argile)
  • Aromathérapie : branche de la phytothérapie qui utilise des huiles essentielles de plantes
  • Art-thérapie : pratiquer des activités artistiques dans un but thérapeutique
  • Auriculothérapie : repose sur l’hypothèse d’une correspondance entre l’oreille externe et les différents organes du corps
  • Autohypnose : pratique qui vise à atteindre soi-même un état mental de moindre vigilance permettant d’entrer en contact avec son subconscient
  • Autosuggestion voir : Coué (Méthode)
  • Ayurvéda : médecine traditionnelle de l’Inde

B[modifier | modifier le code]

C[modifier | modifier le code]

  • chinoise (Médecine traditionnelle) : médecine d’orientation préventive vieille de 4 000 ans
    • Herbologie chinoise : prescrire des plantes médicinales selon les principes de la médecine traditionnelle chinoise
  • Chiropratique : ou Chiropraxie/Chiropratie (termes non-officiels) : Troisième profession de la santé au monde, sa pratique est fondée sur des ajustements vertébraux de façon à libérer les interférences nerveuses qui y sont rattachés.